salon du livre

Cavanna, dans le métro

Hier, après avoir bu un expresso dans un bar-tabac et jeté un coup d'oeil sur le Parisien, je m'engouffre dans le métro afin de retourner au Salon pour retrouver mes écrivains. Je saute précipitament dans la première voiture, et vérifie si c'est la bonne direction, alors je me retourne vers un grand monsieur moustachu qui me regarde en souriant...je lui demande si c'est bien la direction de la mairie d'issy, il me répond tranquillement, "oui... direction porte de versailles", regard complice...je reconnais Cavanna...

Sexe au Salon

En ce moment même, le biographe de Pasolini ( Folio biographies), s'exprime sur LA SCENE littéraire. Grand admirateur de celui ci, il parle de l'ampleur de l'oeuvre de Pasolini, sa diversité, et complexité. Au delà, de sa complexité se dégage une profonde unité, tout dans la vie et l'oeuvre de Pasolini converge vers "Petrolio" son roman inachevé, pour cause d'assassinat...

Dans une demi heure, c'est le journaliste Philippe Di Folco (à ne pas confondre avec le Père Di Falco) qui nous parlera de son dictionnaire de la pornographie (PUF)...

Livres comme l'air !

A mon tour de rebondir sur l'aimable suggestion de Laure K., qui m'a été transmise à la mi-journée dans un mail.
"Pourquoi, propose-t-elle, ne pas ouvrir la discussion au don du livre ?"

Le sujet est vaste.
Et le champ du débat est immense.
Qui ? Quoi ? A qui ? Pourquoi? Comment ?

Tenez, par exemple... Là-bas, du côté de... N'importe où, en fait...
On se livre volontiers au bookcrossing, en abandonnant le livre en pleine nature afin qu'il puisse être lu par d'autres, qui à leur tour, lui rendront sa liberté. Et ainsi de suite...

Aujourd'hui, le bookcrossing (www.bookcrossing.com) enjambe les frontières et les continents pour cavaler de par le monde...

Deux roses pour Manhattan

Notre périple se poursuit de canapés en coupes de champagnes entre amateur de littérature et auteur pipol. C'est notre jour de chance, Tristane Banon (auteur d'une dédicace ci-dessous) est en la charmante compagnie de Géraldine Maillet et Valérie Bénaim qui prépare son second roman. On en profite pour goûter un peu plus de gastronomie locale au grand dam du Docteur Cohen, farouche opposant de la malbouffe, et qui selon ses dires ne quitttera pas le salon tant que le dernier bouquin ne sera pas vendu...

Lettre(s) ouverte(s) à vous...

Il  est cinq heures, Paris s'éveille... Il est cinq heures, je n'ai plus sommeil... 

A J - 2, sur ce blog que l'on m'a aimablement (gentiment même...) confié, je vous ai déjà dit pas mal de choses. Le principal en tout cas. Sinon l'essentiel. A défaut de pouvoir tout dire. Tant le progamme est riche. Tant les journées que l'on vous promet sont prometteuses.

Mais l'indispensable est là. Je le pense, en tout cas...

M'avez vous vu en cadavres ?

J'suis rentré dans le polar par le pont de Tolbiac. Ce jour-là, y'avait du brouillard. La sueur aux tripes, j'ai plongé dans les eaux troubles de Javel et arpenté le boulevard... ossements en collant aux trousses de Nestor Burma.
Léo Malet m'a montré la voie. Et depuis, j'ai fait un bon bout de route...
En chemin, Daeninckx m'a mis des meurtres en mémoire, quand la mort n'oublie personne.
Sur la RN 86, Pouy m'a fait pêcher les anges. Et Del Pappas, le congre...
Demure m'a fait fils du vent.
C'est là, en plein dans un noir si éclairé, que j'ai su que je poserais mes valises.

Mon Salon du Livre par Tristane Banon

"C’est bas de dédicacer “bonne lecture...” à une fillette de sept ans. Au revoir dessin, mots doux, note d'esprit  et peut-être même veaux, vaches et cochons avec! Elle a fait quarante minutes de queue pour avoir le droit suprême d’acheter le livre d’un auteur qui, peut-être, se sait romancier...C’est presque une faute grave mais personne ne punit ce genre  de péchés...la fillette est déçue, on ne meurt pas vraiment de ça.

C’est grand de sortir cinq euros pour aider un étudiant à s’offrir le livre dont il rêvait. On est l’auteur, on est touché, on se souvient de ses années d’école, c’était il y a longtemps...