salon du livre

Le Bar des Sciences monte en pression...

Quand la science travaille du chapeau, on en sort volontiers, au hasard, un "périthécion" (tiens... de la botanique...), un "rhéophore" (en des termes plus... physiques...), voire une "testostérone" (mais là est l'apanage de la médecine...).  En leurs vastes domaines aux dimensions incommensurables, les sphères scientifiques disposent elles aussi de terminolgies particulières et spécfiques ; telles que les réclame la connaissance.
Il semblait donc naturel (normal... c'est de la science !) que le Salon du Livre accueille à son Bar des Sciences des chercheurs et des experts afin d'explorer en leur compagnie les enjeux majeurs du monde contemporain.
Avec la bienveillance du Ministère délégué à l'Enseignement supérieur et à la Recherche et le parrainage de France Info, de multiples temps forts, entre débats et rencontres, permettront ainsi d'effectuer un large tour d'horizon de la recherche, lorsqu'elle est actuelle et citoyenne. Le dialogue et l'échange balaieront des thèmes aussi disparates que la marée noire, l'ésotérisme ou les dons de sorcellerie d'un facétieux Harry Potter...

L'Espace BD, pour y buller....

S'il est une infime facétie (oh ! trois fois rien...) que l'on peut aisément se permettre à l'Espace BD, c'est celle, justement, qui autorise à freiner le temps qui passe ; quand il est par trop impatient... Pour prendre enfin du bon temps... Le temps de buller...
Que l'on soit petit ou grand, tout petit ou plus grand, plus grand même... ou carrément très très grand... on a tous quelque part au fond de l'âme... l'âme d'un gosse... ou l'âme d'un grand môme. Et l'univers intime de la bande dessinée n'est parfois rien d'autre qu'un fabuleux terrain de jeu... de couleurs...  Là, où dans un monde esquissé en quelques traits de crayons ou de plumes,  on vient jeter l'encre pour voir naître et éclater les bulles !
Adeptes et fans, ou plus humblement "novices" qui pour point commun ont une même passion, trouveront sur le Salon l'espace privilégié où ils s'accorderont une Escale, avec la complicité de Frédéric Bosser, à la fois galeriste et directeur de la revue Bulldozer. En sa compagnie, ils seront auditeurs puis deviendront témoins d'une bande dessinée en pleine évolution, quand elle s'émancipe dans son acception contemporaine.

Exercices... de styles !

Tous deux de mèche, le Salon du Livre et le Magazine Technikart sont culs et chemises pour retrousser les manches et permettre à de tout nouveaux talents littéraires d'entrouvrir les portes de probables éditeurs.  Le Forum des Auteurs qui se tiendra le mardi 21 mars, de 21 heures 15 à 22 heures, réunira ainsi sur son estrade des plumes innovantes, abreuvées à un sang neuf. Quelle(s) veine(s) !
Chacun et chacune d'entre vous, prétendant(e)s à la publication, bénéficierez en la circonstance d'une excellente opportunité pour raconter vos textes non encore édités et dire à la tribune vos expériences de l'écriture.

Caryl Férey : Le noir lui va si bien...

Il y avait eu déjà, en 1998,  le formidable "Haka" (Folio Policier, n° 286) qui, sous la plume tonique d'un certain Caryl Férey, envoyait le lecteur valdinguer du côté de la Nouvelle Zélande, au milieu des verts et des bleus de paysages en plein naufrage. "Haka"... Le sésame se révèle épatant quand, ramassé en une volée de chapitres tonitruants, il permet de mieux percer au jour une culture maorie (parfois énigmatique... ) qui panse (pense ?) les plaies encore vives d'un joug britannique.
En 2004, à l'aurore de sa trentaine insolente, le Caennais - un voyageur dans l'âme, fan d'Emma Peel et de rugby, épris de musique, de théâtre et de radio- signe, à nouveau chez Gallimard (Série Noire), le sublime "Utu". Et s'octroie le luxe d'emballer le bel ouvrage (l'un et l'autre, un volume d'un millier de pages au bas mot) dans une jolie performance : "Utu" est la suite de "Haka" et "Haka"... la suite de "Utu..."

Avec votre concours...

VIP avant qu'on ne l'installe au Salon, la Francophonie s'en est allée dès hier dire sa bonne parole et raconter ses mots au gré de quelques étapes littéraires hexagonales...

Et jusqu'au prochain 17 mars, 26 de ses auteurs - autant de porte-plumes résidant aujourd'hui en province ou en métropole - sont les hôtes privilégiés de quelque 400 libraires qui, dans toute la France, les hébergent dans leurs rayonnages.

Vous, lecteurs curieux des exotismes de l'ailleurs, pouvez dès à présent découvrir les perspectives d'horizons nouveaux, méconnus ou insoupçonnés dans la diversité et l'eccléctisme de l'écriture francophone contemporaine... Ainsi, l'a t-on voulu... Et l'opération "A la découverte de la Francophonie" en a la vocation.

Entre lire et dire, il n'y a guère qu'un pas minuscule que l'on vous convie en outre à franchir allègrement, en participant à un jeu-concours qui sollicite un choix personnel parmi les 26 auteurs que l'on vous suggère.

Pour ce faire, il suffit de révèler votre coup de coeur à un bulletin de participation, à votre disposition chez votre libraire. A moins que vous ne soyiez enclins à confier votre préférence à internet.

Le dimanche 19 mars, sur le coup des 16 heures au Pavillon "francofffonie", le lauréat qui aura recueilli le plus grand nombre de suffrages, se verra décerner le prix " Grand Public Salon du Livre".

Six gagnants seront par ailleurs désignés par le sort. Le premier s'envolera plus tard pour le Maroc ; son libraire s'en ira séjourner au Sénégal. Les cinq autres repartiront avec la sélection complète des 26 ouvrages.

La "francofffonie" dans tous ses états...

Quand le Salon du Livre a soif d'un air nouveau, il s'abreuve à l'envie, à ces souffles venus d'ailleurs. Et cette année, il ouvre son espace à de tout autres horizons. Méconnus ou insoupçonnés. Là où la terre se montre volontiers fertile lorsque, sous un trait de plume, germe le talent. Du Vietnam au Québec, du Cap Vert à la Lithuanie... Via l'outre-ciel et maintes escales dans la Francophonie ; quand elle s'exprime et se raconte au Bénin, au Sénégal, au Vanuatu, en Pologne, en Guinée, au Rwanda, en Egypte, au Laos ou ailleurs...

Autant de géographie ? Quelle histoire !

Francophonie, dites-vous... A la mi-mars, la Porte de Versailles la verra dans tous ses états. Elle en accueillera d'ailleurs 63, représentés par une quarantaine d'auteurs. Issus de tous les continents, ils seront les hôtes d'un vaste pavillon où, sous le regard flamboyant de Léopold Sédar Senghor (1), leur père parmi leurs pairs, se nouera la rencontre et s'improvisera la conversation, tressée en quelques fils...