salon du livre: Les étudiants de l'édition

Rencontre au Biblioclub (espace d'acceuil pour les exposants pour faire une pause , ou pour mener leur rendez-vous) avec Julien et Violaine : Julien est là pour rencontrer des auteurs et soutenir Violaine. Comme tous les étudiants du MASTER édition de Paris IV, Violaine porte un autocollant sur son badge exposant : "travailleur" précaire de l'édition".
- Alors c'est quoi un travailleur précaire de l'édition?

- C'est par exemple quelqu'un qui est capable d'accomplir le travail d'un assistant éditorial pour seulement 300 euros par mois et sans aucune perspective d'embauche. Sur leur stand, les vingt élèves de la Sorbonne nous présentent le livre conçu dans le cadre de leur formation. Si celui-ci semble avoir du succès, il est malheureusement impossible de le vendre au public : Un bel objet a tirage limité donc. Et après ça ? L'autre défi de l'année et le plus difficile à relever : Trouver enfin sa place dans une maison en tant qu'assistant éditorial et rompre avec le cycle infernal des stages à répétition.

(Un beau livre "confidentiel")
Les étudiants du Master Pro Edition de Paris IV- Sorbonne . Sympa les étudiantes, je reviendrai...

Commentaires

Woua ! il a l'air trop top ce livre ! et c'est qui l'allumée qui le présente??? Tu aurais pu enlever tes doigts du titre, Violaine!

Merci au blog trotter du salon d'avoir parlé du petit stand B197!

Rédigé par : Cam | 20 mars 2006 à 21:22

Bravo à toutes les personnes qui ont pris le pari de porter le petit insigne "travailleur précaire de l'édition", quitte à en agacer quelques-uns. Il est nécessaire de se rendre compte que ce genre d'individu payé entre 0 et 300 euros par mois contribue largement à commettre les jolis ouvrages dissiménés ça et là le long de ce prestigieux Salon.
Musette

Rédigé par : tchoubitchou | 20 mars 2006 à 22:16

Etudiant(e)s précaires, on vous soutient !

On est dans la même galère, nous aussi les journalistes pigistes !

Ce qui n'empèche pas d'écrire "librement" sur le web !

caphi

Rédigé par : caphi | 21 mars 2006 à 02:41

Bravo,
j'espère avoir un jour l'occasion de feuilleter votre livre. Une pensée pour vous réconforter : à force de stages, vous passerez peut-être passé la barre des 26 ans et éviterez le CPE ? Bon, d'accord, c'est de l'humour trés noir mais vu de loin, les nuages ont l'air nombreux au-dessus de la métropole !!!
Sophie de Polynésie

Rédigé par : So | 21 mars 2006 à 05:12

Petite précision : le terme "Travailleur précaire de l'édition" s'applique aussi bien aux stagiaires qu'aux CDD, aux CNE, aux travailleurs free-lance, etc. Il y a mille et une façons d'être précaire dans l'édition !

Rédigé par : Clairwitch | 21 mars 2006 à 09:08